Mieux connaître nos problématiques
Le commencement de l'être
Pendant la grossesse, l'âme du bébé va et vient, créant son être en absorbant l'émotionnel et l'inconscient karmique et familial, avec les mémoires cellulaires transmises par la mère. La naissance et les circonstances environnantes influencent les cycles de vie de l'enfant et son développement, tandis que le père joue un rôle selon l'implication accordée par la mère.
La construction de notre cerveau
La psyché se construit en plusieurs phases : zéro à 7 ans l’inconscient se met en place, c’est la part émotionnel de l’être; il va se construire uniquement via la mère, c’est à dire, selon la perception de la personne de l’amour de sa mère (ce qui inclut comment maman perçoit elle même l’autre dans son couple, s’il y a). 7 à 14 ans le conscient se met en place, c’est la part rationnel de l’être, l’égo. Il est en lien direct avec le père ou la personne qui représente l’autorité. 14 à 21 ans, c’est la construction de Soi, notre estime, notre propre valeur. Il dépendra en grande partie de ce qui a été enregistré lors des deux premiers cycles. Durant la période 0-21 ans, le lien à la fratrie (ou son absence) aura un impact sur le lien que pourra créer la personne avec les “autres”, c'est-à-dire toutes les personnes que l’on côtoie sans qu’ils soient des ami(e)s proches. Ensuite, tout le reste de notre vie, ne sera que du “bis repetita”, c’est à dire que nous pourrons vivre des situations de “déjà vues” ou plus exactement de “déjà ressenties”, jusqu’au moment où la personne arrivera à se libérer des blessures émotionnelles vécues.
Prendre place dans son identité
Les prénoms que l’âme choisit et la date de naissance à laquelle nous fait naître représente notre identité. Comment vous appelez-vous ? D’où vient votre prénom ? Qui l'a choisi ? Quelqu'un de la famille le portait-il avant vous ? Et que dit votre date de naissance sur vous ? Qui est né le même jour que vous ? Quelle place avez-vous dans votre fratrie ? Quel est votre chemin de vie ? La numérologie nous révèle. Les dates de naissance, les grilles d’inclusion nous aident à comprendre ce que nous sommes venus faire dans cette incarnation. Cela nous aide à analyser le karma, à épurer puis transformer les croyances limitantes à traiter. Dans l'identité, on trouve : Les rôles que l’on nous demande de jouer, les contrats que l’on souhaite prendre pour répondre à un besoin familial inconscient. Pour simplement s'assurer de ne pas être rejeté, donc pour être accepté, on se plie à l’inconscient familial.
Le masque de la honte
Pourquoi faisons-nous des secrets ? En général nous créons des non-dits ou des secrets par honte, ou culpabilité parce qu’on se sent incapable d’en parler, cela lié à la peur du rejet, la peur de l’abandon et du jugement. Selon vous quelles sont les autres raisons des mensonges, où gardons-nous le silence ? Les secrets existent aussi pour éviter les reproductions, par dénis, pour protéger un ou plusieurs proches ou se prémunir d'éventuels dangers. Pourquoi taire une fausse couche, un licenciement, un échec, ou un mariage, le fait de gagner à euro-million ? Par préservation car l’on vit dans une époque où il est facile de critiquer, juger ou mépriser, de faire circuler les ragots, Les “On-dit” avec une grande facilité par les réseaux sociaux, ce qui accentue ses peurs de rejet. Les secrets s’installent malgré la surexposition de nos vies privées et le paraître, par préservation ! J’ai remarqué que l’on en vient à s’oublier, se mentir à soi-même, se persuader d’une autre réalité pour être accepté. Et si la clé se trouvait dans le fait de s’accepter soi-même, de s’aimer avec ses défauts, d’être dans la compassion de soi-même ! On est dans une époque où l’on vous rabâche de vous aimer ! le bien être, la conscience du soi mais on vit dans le fake, le faux, le paraître. Qui pleure publiquement quand il en a besoin ? qui dit “non” car il n’a tout simplement pas envie à ce moment-là ! Nous sommes dans une société qui s’adapte et se sur-adapte, à des faux semblant par instinct de survie. Vous voulez changer cela ? alors soyez honnête avec vous et vrai avec vos proches ! Comment me diriez-vous ? en apprenant à sortir des croyances limitantes et des patterns. En conscientisant qui vous êtes, vos valeurs, vos peurs, vos croyances et en les acceptant pour les transmuter.
Les croyances limitantes
Les croyances limitantes proviennent des archétypes sociétaux, religieux et familiaux. Ce sont des répétitions qui ont pour but de maintenir la sécurité de l’écotype familiale ou sociétale. Une forme de doctrine inconsciente que nous répétons pour maintenir notre survie, pour être accepté par le clan. Certaines de ces croyances limitantes proviennent de chocs émotionnels provoquant une modification de la trajectoire de vie. Nous choisirons de faire autrement mais cette inversion, provoquera une nouvelle « patate chaude » transmise ensuite aux futures générations. Pour sortir de cet endoctrinement nous devrions apaiser, transmuter la base de ce schéma de pensée, en s’offrant plusieurs possibilités et le droit d’être ”infidèle” au code familial; en redéfinissant nos valeurs de vie, tout en conscientisant les avantages et inconvénients de ces croyances. Se libérer de ses croyances et les transformer en force.
Tout ramène aux Patterns
Elles proviennent des croyances limitantes et des chocs émotionnels qui entraînent une modification de la biochimie, une altération de notre ‘ADN’, celle-ci demandera réparation. Nous trouverons dans ces patterns le syndrome d’anniversaire, des dates qui se répètent dans l’arbre généalogique ; Les influences de prénoms identiques de génération en génération. Le syndrome du gisant : il apparaît lorsque le deuil est inacceptable; dans ce cas, l’inconscient collectif va chercher une personne avec les mêmes caractéristiques du proche parti trop tôt (date de naissance, prénoms ou pathologie similaire …par ex). La crypte du fantôme : un “mal mort”, un membre mis au ban du clan pour une raison ou une autre et qui cherche à retrouver sa place, à exprimer sa vérité au travers d’un membre de la descendance familiale. Connaissez-vous le livre, “les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même” de Lise Bourbeau? cela fait partie des schémas de répétition qui perdurent dans chaque famille. Tout cela se répète en moyenne sur 5 générations, d’où l’importance de bien créer son arbre généalogique sur 5 à 8 générations et si possible sur la lignée complète (fratrie, oncles, tantes, cousins et cousines des lignées directes), en utilisant les symboles d’encodage à la psychogénéalogie pour faciliter les lectures de vos arbres généalogiques et de votre génosociogramme.